La condition humaine, andré malraux
Cet attentat est primordial pour Tchen, il est mis en valeur de manière frappante : le moment devient fantastique. L'atmosphère fantastique s'installe par des symboles propres au fantastiques : tout d'abord dans l'univers du récit "la nuit" (l.2), "la brume" (l.4), "la fumée" (l.4). La personnification de ces éléments par un verbe d’Ac « détruisait » (l.5) installe l’univers fantastique -genre qui transgresse le réel en se référant au rêve, au surnaturel et à l’épouvante- Il faut noter que ce phénomène est …afficher plus de contenu…
» (l.54-55) ou bien avec l’anaphore « Plus de poche, plus de pantalon, plus de jambe : de la chair hachée. L'autre revolver, dans la poche de sa chemise. Le bouton avait sauté. » (l.58-61). (« Le bouton avait sauté » est une probable ironie de l’auteur en rapport avec la bombe) L’on constate dans la succession des « plus », une anaphore révélatrice qui rythme ce ressentit en affirmant la décomposition violente de Tchen vers une réduction à rien et la destruction.Ici les verbes ont disparu accroissant cet effet de réduction. Malraux détruit la forme grammatical et syntaxique classique (sujet-verbe-complément) pour une succession de phrases nominales.Ceci à pour but premier de traduire par la forme ce que le fond exprime : soit la terrible souffrance de Tchen. Il ne peut plus formuler ni d’actions ni de