La narration dans l'odyssée d'homère
Le genre tragique a été défini pour la 1ère fois par le philosophe grec ARISTOTE (384-322 av J-C) dans sa
Poétique. Elle est « la représentation d’une action noble, menée jusqu’à son terme et ayant une certaine étendue, au moyen d’un langage relevé d’assaisonnements d’espèces variées, utilisés séparément selon les parties de l’œuvre ; la représentation est mise en œuvre par les personnages du drame et n’a pas recours à la narration ; et, en représentant la pitié …afficher plus de contenu…
Cet acte fait également entrer dans un moment de CRISE : les choix des personnages les engagent et créent pour un DESTIN auquel ils ne pourront pas échapper. (Eriphile et sa tragique décision de nuire au couple IPH-ACH).
Dans l’acte II le NŒUD se noue et construit de manière indissoluble l’intrigue.
Les actes III et IV constituent la PERIPETIE : les personnages multiplient les efforts pour sortir de la situation inextricable dans laquelle ils se trouvent. Ces efforts sont opposés et contradictoires, les personnages s’affrontent tandis que l’action progresse sur scène et …afficher plus de contenu…
un langage noble
son objectif : susciter la pitié et la terreur dans le public (rôle du Chœur dans la tragédie grecque : cf choeur d’Œdipe Roi)
son but : « réalise une épuration de ce genre d’émotions ». la CATHARSIS : le public découvre le danger des passions et s’en détourne. Contenu
RELIGIEUX et CIVIQUE : condamnation de l’HYBRIS (la Démesure) humaine. Leçon de modération : « Rien de trop ».
La Tragédie classique du XVIIème :
une réappropriation de la tragédie grecque et romaine : les forces qui dépassent les êtres humains sont intériorisées : la PASSION du
Pouvoir chez Néron dans Britannicus.