La révolution fordiste de la production
En effet, ce modèle basé sur de hauts salaires, des prix bas, et d’importants profits, n’est pas parvenu à suivre la réduction des délais de production face à l’augmentation de la demande (quantité et variété), et ne répondaient plus aux attentes nouvelles de qualité attendues par le consommateur. De plus, l’idée centrale du fordisme, basé sur le travail à la chaîne, aboutit à des ouvriers complètement aliénés, n'ayant plus de contrôle sur le rythme de travail, puisque celui-ci est déterminé par le rythme de la machine. Progressivement les occidentaux ont encouragé la prise d’initiative, le travail personnel, et plus de flexibilité dans le travail, remplaçant ainsi le travail à la chaîne.De plus, bien que les idées Wébériennes soient encore en place dans un grand nombre d’organisations, nombreuses sont les critiques qui viennent remettre en question son …afficher plus de contenu…
Ford poursuit l’œuvre de Taylor en accentuant la division horizontale du travail. Cette parcellisation facteur de déqualification du travail se traduit pour l’ouvrier de base par une répétition sans fin des mêmes geste. Ford a aussi introduit le principe de standardisation des biens de production. Selon ce principe « tout le monde aura une voiture de la couleur qu’il souhaite pourvu qu’elle soit noir ». Le travail à la chaîne introduit par Ford a conduit à déposséder l’ouvrier du contrôle du rythme de son travail, car la chaîne dicte désormais la cadence à suivre. Confronté à une instabilité des ouvriers dans les usines, Ford propose le doublement des salaires quotidien de 5 dollars par jour. Cette mesure permet aussi d’augmenter le pouvoir d’achat