Lafayette
1 : Un portrait classique.
2 : Une figure d'exception. ( vocabulaire mélioratif ou approbatif)
3 : Une beauté fragile.
Madame de LA FAYETTE, dresse le portrait de son héroïne. Elle s'emploie à l'aide d'une écriture classique à décrire la figure d'exception que représente cette demoiselle tout en laissant percevoir sa fragilité. Cette éloge est instantanément mise en valeur de part le fait que la Princesse de Clèves n'est présenté directement dans ce roman. C'est dans cet extrait où elle fait sa première apparition, « Il parut alors une beauté à la Cour ». L'auteur l'entoure donc de mystère entant donné qu'elle n'était pas présenté dans l'incipit.
On voit dans ce texte que l'héroïne est présenté comme souvent dans le récit traditionnel avec un narrateur omniscient. Ce narrateur présente le corps, l'esprit du personnage mais aussi son passé. L'enfance du héros est un moment clé, car le personnage y révèle ou annonce ses futures vertus ainsi que son caractère. Le romancier peut alors multiplier les signes qui révèlent la grandeur du personnage et annoncent son destin, mais y analyser les déterminismes qui pèsent sur son histoire.
Madame de Lafayette expose la stupéfiante beauté de son héroïne mais elle éclaire aussi son personnage par le récit de son éducation exemplaire. C'est alors que la figure maternelle envahit le portrait de la fille. On peut d'ores et déjà penser que cette éducation influencera ses futurs choix. L'accent est mis sur « une beauté » qui ne détaille aucune description. Lorsque la narratrice veut donner des précisions, elle ne donne que de très vagues indications, indices qui représente plus l'aristocratie, que des caractères distinctifs : « blancheur de son teint », « cheveux blond », « régularité de tous ses traits ». C'est comme s'il ne fallait pas trop détailler cette beauté, sinon on risquerait d'en affaiblir l'attrait. Cependant il y a une abondance d' hyperboles qui ne décrivent rien