L'affirmation de l'affirmation de l'etat dans le royaume
Les divisions entre les clans de la noblesse ainsi que la Saint Barthélémy en 1572 qui est l’apogée de la crise religieuse affaiblissent l’État royal. Henri IV permet l’apaisement avec l’édit de Nantes (1598) et pacifie le royaume. Il rétablit la souveraineté royale. La question religieuse reste cependant très tendue. Henri III, puis Henri IV seront tous deux d’ailleurs assassinés. Les pouvoirs du roi restent incomplets à cause des parlements, cours de justice qui pouvaient remettre en question les lois et des « lois fondamentales du royaume » que le roi ne peut pas modifier alors qu’elles limitent ses pouvoirs : il doit transmettre son pouvoir à son fils aîné, par …afficher plus de contenu…
Ainsi, dès le XVIIe siècle, Henri IV limite notamment le rôle des parlements puis sous le règne de Louis XIV se crée l’absolutisme. Le pouvoir ne se partage pas et le roi tire son droit de gouverner de Dieu (par le sacre). Les protestants sont de nouveaux combattus et en 1685, par l'édit de Fontainebleau, il fait révoquer l'édit de Nantes et contraint les protestants à l'exil ou à la conversion au catholicisme. Durant son règne, la soumission des nobles est en grande partie volontaire : grâce à la faveur du roi, ils obtiennent des places dans l’armée, ou des bénéfices en participant à la levée des impôts. Louis XIV organise à Versailles un cadre sûr et prestigieux pour organiser une vie de cour, qui lui permet de contrôler les grands nobles, qui doivent devenir des courtisans. En outre, l’État intervient de plus en plus dans