Alliance Renault ClaasL’alliance Renault-Claas : une « aventure commune » franco-allemande
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Ulrike Mayrhofer

Geneviève Poulingue

En 2003, le groupe français Renault et le groupe allemand Claas décident de nouer une alliance stratégique dans le domaine des machines agricoles. À l’occasion de la signature de l’accord de coopération à Paris, Guy Povie, Président de Renault Agriculture, affirme que « ce partenariat est souhaité par Renault Agriculture afin de mettre fin à une spécialisation isolée …afficher plus de contenu…

Une vision sur le plus long terme permet d’augmenter le budget de recherche et développement. Cela se traduit par des renouvellements de gamme dont, dans un premier temps, les tracteurs de 120 à 150 chevaux et la gamme des « vignerons-vergers » sous-traités en Italie. Guy Povie précise (Les Échos, 2005) : «
Les synergies ont permis de doubler le budget de recherche et développement et tripler les économies sur les achats. Le Mans est devenu l’un des sites pilotes du groupe Claas, la référence pour le marché européen, même s’il ne faudrait pas exclure l’assemblage de tracteurs dans d’autres zones géographiques ». En 2005, Claas décide de se positionner en Inde en produisant à
Delhi des tracteurs « entrée de gamme …afficher plus de contenu…

annexe 2) et de Hall
(cf. annexe 3) qui paraissent particulièrement pertinentes pour comprendre le discours de Guy
Povie.

Comme la plupart des alliances, le projet mis en place a évolué depuis son lancement en 2003.
Ainsi, le groupe Claas a augmenté sa participation financière dans Renault Agriculture de 51 % à
80 % en 2006 et à 100 % en 2008. Suite au rachat de 100 % du capital, Guy Povie, le directeur de Renault Agriculture, quitte l’entreprise pour réintégrerle groupe Renault. Dans cette optique, il convient de souligner que Renault a clairement annoncé son objectif de poursuivre une politique de recentrage sur son core business et que la prise de participation de Claas a été majoritaire