Lanval-marie de france
Marie de France
Marie de France, une femme qui défend les femmes, a réussi de créer des lais impressionnants. « Les lais » de Marie de France combinent le code de la fin’amor avec le merveilleux. Lanval este l’un des exemples qui présente les deux mondes : le monde de la cour et le monde de la fée, du merveilleux. Le fragment ci-joint marque le serment que Lanval fait à la fée et aussi la transgression du serment, de l’ordre que le chevalier a commis.
Mais on se pose les questions : Pourquoi Lanval devait-il aimer une fée et non pas une femme de la cour et pourquoi a-t-il transgressé l’interdiction?
Si on l’analyse les choses à fond, on se rend compte dès le début que « la femme » et « la terre » sont les causes qui produisent sa transgression. Le roi Arthur est celui qui, apparemment, l’a exclu de la société:
« Le roi Arthur…
…Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi,
Lanval: il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à le défendre… »
Lanval est introduit dans le lai comme s’il était coupable de quelque chose et sa culpabilité le priverait du même traitement qu’ont les autres chevaliers. Mais ensuite on voit les valeurs chevaleresques de Lanval :
« …sa valeur, sa générosité, sa beauté, sa vaillance…» Le chevalier « quitte la ville » et « parvient à une prairie». Il quitte un espace fermé (la cour du roi), une société qui ne lui offre rien pour un espace ouvert (la prairie, le merveilleux) où tout est possible. C’est le moment où il entre dans l’endroit merveilleux, car seulement une transgression peut permettre l’installation d’un autre monde, le monde du merveilleux.
Lanval « se lève pour les accueillir » - les deux belles dames, « sans se soucier de son cheval ». Cela veut dire qu’il abandonne son monde sans aucun regret. De plus, il dit à son amie, la fée :
« J’obéirai à vos ordres, j’abandonnerai tout le monde pour vous, je ne veux plus jamais vous quitter et ne