Laïcité en france
« Des nouvelles formes de laïcité »
Il faut différencier la laïcité et le fait d’être athée. La laïcité correspond à l’absence de revendication, c'est-à-dire à une certaine neutralité vis-à-vis des convictions religieuses et/ou politiques. C’est un principe qui sépare l’Etat des organisations religieuses. On distingue trois sortes de laïcité aujourd’hui : la laïcité civile qui donne à tous les citoyens la liberté d’opinion, de croyance et de pratiquer librement une religion ; la laïcité publique qui correspond à la neutralité de l’Etat par rapport au domaine religieux et la laïcité scolaire qui représente le fait que l’Etat autorise l’enseignement de l’histoire religieuse dans les écoles publiques en tant que culture commune et non comme une « initiation » à une religion. Nous allons étudier l’histoire de la laïcité en France, les objectifs de cette laïcité et voir quelles sont ces nouvelles formes de laïcité.
I – L’histoire de la laïcité en France
L’histoire de cette laïcité commence avec la révolution française de 1789. Celle-ci a mit fin à une monarchie de droit divin puisque le Roi était considéré comme le représentant de Dieu sur Terre. A partir de cette date, les français ne dépendent donc plus des ordres voulus par Dieu.
Ensuite, cette révolution a amené la nationalisation des biens de l’église le 12 juillet 1790 (aussi appelée la Constitution Civile du Clergé) qui a marqué la première rupture. Le concordat de 1801 apporte un premier règlement de ce conflit avec notamment la création de mariages civils et de l’Etat civil. Ceci correspond à une mise sous tutelle de l’Eglise par le pouvoir de l’Etat. Il faut retenir deux grands changements apportés par ce concordat : - La fragmentation institutionnelle : c'est-à-dire que les institutions publiques comme les écoles ou les hôpitaux commencent à s’émanciper de l’influence de l’Eglise. - La reconnaissance du fait que l’Eglise reste un service public