Le bagne en nouvelle-calédonie
A la suite de la loi du 30 mai 1854, loi de la transportation voté par Napoléon III, La Nouvelle-Calédonie est déclarée, tout comme la Guyane , territoire pénitencier.
La Nouvelle-Calédonie avait pour but d’assurer à la France la position que réclamait la marine militaire et commerciale. De plus, le climat de la Nouvelle-Calédonie était chaud, ce qui ferait des travaux forcés un véritable enfer.
Dix ans plus tard, en 1864, le premier convoi de transportés débarque. Parti de Toulon le 2 janvier, 250 hommes triés au bagne de Toulon entrent en rade à Nouméa, sur le Navire L’Iphigénie. Ils sont installés sur l’île Nou et chargés de préparer les installations nécessaires pour les futurs arrivants.
Le Gouverneur Charles Guillain, capitaine de vaisseau, nommé en 1862 comme 1er Gouverneur de la Nouvelle-Calédonie, constate que le 1er convoi est en sous effectif pour créer un centre pénitencier et réclame de nouveaux convois
B) Les différentes catégories de condamnés envoyées en Nouvelle-Calédonie.
Les Transportés :
Entre 1864 et 1 897, ils sont 22 000 transportés appelés aussi forçats, chapeaux de paille ou encore bagnards à débarquer en Nouvelle-Calédonie pour y purger leur peine. Plus de la moitié d’entre eux est condamnée pour des crimes de sang ; les autres pour vol qualifié, faux en écriture , incendie volontaire …Les peines sont de 5ans de travaux forcés à la perpétuité. L a loi prévoit que les condamnés à plus de 7 ans ne peuvent plus retourner en Métropole. Ils sont 95% dans ce cas qui, une fois libérés finissent leur existence sur cette terre d’exil.
Les relégués :
Une autre catégorie de condamnés est envoyés en Nouvelle-Calédonie : Les Relégués. En 1885 , une loi institue la peine de la relégation à l’encontre des individus coupables de récidives ( au moins 3 fois) pour des délits , vols , vagabondages , escroqueries ; équivalent à un exil perpétuel.De 1887 à 1897 , près de 3000 hommes