Question 1
Selon les notes remises en classe, la théorie béhavioriste en gestion des ressources humaines est caractérisée par l’absence de volonté de comprendre et de respecter les sentiments et les processus cognitifs des employés. Tout au plus, on se contente d’orienter le comportement par des stimuli externes, qu’ils soient agréables (conditionnement positif) ou désagréables (conditionnement négatif). Les besoins des individus ne sont pas pris en compte mais seulement la réaction (comportement) de ces derniers. Cette théorie provenant de la discipline de la psychologie (Skinner) se rapproche beaucoup de la théorie de la rationalité économique en économie dont Adam Smith est le fondateur. En effet, le penchant de l’être humain pour la maximisation des plaisirs est mis de l’avant et perçu comme étant le fondement de tous les comportements.
L’employé n’est donc pas compris comme un être humain à part entière dont les comportements sont la résultante de processus divers et complexes, mais plutôt comme un organisme réactif et prévisible. Notons que plusieurs études subséquentes ont remis en question cette vision de l’employé. Mentionnons seulement les célèbres recherches menées à l’usine Hawthorne par Elton Mayo à la fin des années 1920. Mayo démontra que la productivité au travail n’était pas uniquement la conséquence d’une organisation scientifique (Taylor) mais était aussi liée à un élément humain difficilement mesurable. Par exemple, le seul fait de parler aux employés et de prendre en compte leurs points de vue pouvait mener à une augmentation substantielle de la productivité. L’humain n’est donc pas qu’un organisme prévisible réagissant à des stimuli. Il est un être complexe dont les sentiments et les processus cognitifs sont difficiles à sonder et encore plus à comprendre. L’esprit humain est donc beaucoup plus qu’un mécanisme de type « action-réaction ».
En conséquence, l’homme dépasse l’animal dans ses possibilités de réactions à des stimuli. Par