{draw:rect} Élevage intensif des animaux de consommation « En fait, si une personne fait du mal aux humains elle sera considérée comme étant cruelle, mais quand des gens sont cruels envers des animaux, spécialement au nom du commerce, on ferme alors les yeux sur cette cruauté, et lorsque de grosses sommes d'argent sont en jeu, elle sera même défendue par des gens autrement intelligents.» ( Ruth Harrison ). Quiconque vit avec un chat, un chien ou un oiseau sait très bien que les animaux ressentent des émotions, démontrent de la joie, de la peur et de l'affection. Ils communiquent entre eux par des sons, des cris, des chants et s'entraident mutuellement. Certains vivent en troupeau, en clan et une hiérarchie s'établit entre eux. {draw:frame} Il existe des lois pour protéger les chats et les chiens ( même si elles ne sont pas appliquées dans la majorité des cas "surtout au Québec" ), mais elles sont inexistantes pour les animaux élevés pour la consommation humaine. Les méthodes modernes d'élevage considèrent avant tout l'animal comme une source de profits, une machine à viande sur pattes. On fabrique la viande comme des automobiles en série! Les animaux emprisonnés dans les fermes concentrationnaires mènent une existence artificielle où l'on ne respecte pas leurs besoins les plus élémentaires. Ils n'ont pas droit à de l'exercice, ni à l'air extérieur ni à l'interaction avec leurs pairs. Ils subissent l'immobilisation partielle ou totale, parfois dans la noirceur ou la lumière artificielle, faisant l'objet de manipulations génétiques, de croisements, de mutilations afin de satisfaire aux demandes des humains. Jamais dans toute l'histoire de l'humanité a-t-on vu ce genre d'exploitation, de domination et d'oppression exercées sur les animaux comme celle de l'industrie de l'agriculture. Pour remédier à cette vie animale contre-nature, les éleveurs doivent avoir recours à une panoplie de produits chimiques ( antibiotiques, sulfamides, tranquillisants,