MATERIAUX

LE BOIS

INTRODUCTION
LA FORET La forêt française : 13,5 millions ha soit ¼ du territoire national. 2/3 des arbres sont des feuillus (chêne, hêtre), 1/3 des résineux (pin, sapin, l’épicéa). La forêt va surtout donner du bois d’œuvre passant par des procédés de sillage, de tranchage et de déroulage, mais aussi du bois d’industrie/ou bois de trituration utilisés pour la papeterie et pour des anneaux de fibres ou de particules (agglomérés…). Aujourd’hui, le bois a pour concurrence le bois, l’acier, la fibre de verre, (le béton).

EXPLOITATION DE LA FORET La croissance de l’arbre se fait par l’extérieur, l’arbre abattu est ébranché rapidement pour avoir des nœuds saints et éviter des nœuds vicieux, le tronc est alors appelé grume, ensuite elles sont tronçonnées en bille ou tronçon de largeur variable suivant l’emplacement des défauts. Le tronçonnage des grumes peut se faire sur le terrain ou en scierie. Le bois peut être écorcé, il peut être aussi débarrassé de son aubier (c’est-à-dire du bois jeune) => l’équarrissage, cela consiste à obtenir à la hache ou à la scie la plus grande section de bois de qualité, on dit aussi blanchir ou laver une grume
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CONSTITUTION DU BOIS

La moelle située au centre formée de cellules lâches constituées d’un tissu plus ou moins spongieux. Ensuite il y a le bois parfait, ou duramen, c’est le bois de cœur aux cellules mortes et lignifiées, c’est la partie la plus dure, la plus foncée, c’est donc du bois d’œuvre. Autour, il y a l’aubier, bois jeune, inachevé, partie la plus claire, c’est dans ce bois que circule la sève, toutes ces couches dessinent des cernes plus ou moins distinctes marquant la croissance annuelle, elles sont parcourues de fins canaux sécréteurs longitudinaux et transversaux. Les rayons médullaires formant des rayons étroits, rayonnant et superposés, sorte de mailles indépendante les unes des autres qui font communiquer les couches entre elles. Assise génératrice ou cambium :