Le bon bramin
Histoire d’un Bon Bramin VOLTAIRE 1761
Le Siècle des Lumières…
Conte philosophique : petite histoire possédant une dimension merveilleuse qui constitue son attrait (divertissement), mais délivre aussi des conceptions, un message, des idées, dans le but de faire réfléchir (philosophique), remettre en question, stigmatise, pousser du questionnement.
Il appartient au genre de l’apologue.
Lecture analytique
1 L’énonciation. Le récit est fait à la première personne du singulier « je rencontrai ». Le narrateur est un personnage inventé par Voltaire ; il relate sa rencontre avec le « bon bramin » qui a donné lieu à la conversation. Cette rencontre appartient à une expérience personnelle. Le temps verbal est le passé simple. Le narrateur a installé les propos de ses intervenants dans son récit.
Le narrateur raconte l’histoire d’un bon bramin, dans laquelle est présente sa vieille voisine, accompagnée de la relation de débat, d’échanges, de réflexion entre lui et des amis philosophes (l. 54(63)
Le conte philosophique présente donc une fiction, une histoire inventée. Autrement dit, on peut noter la création de l’impression de réalité, d’authenticité, de véracité. La présence de la première personne du singulier « je » donne à croire à la véracité de l’histoire. Une indication sur les circonstances nous est donnée par « dans mes voyages », qui nous renseigne aussi sur le fait que le narrateur est quelqu’un qui parcoure le monde. D’autre part, les deux personnages, le bramin et la vieille femme sont un temps soit peu décrit, ce qui nous amène à penser qu’il (le narrateur) les a effectivement rencontré. Par exemple, « bramin » précise qu’il appartient à la caste religieuse indienne, aujourd’hui les brahman, puis « fort sage, plein d’esprit et très savant » complète le statut intellectuel du « bramin ».On est ensuite renseigné sur son âge, « vieux », et, de plus, il était « riche » idée confrontée à la ligne