Une vie Maupassant
1) Ce récit est rédigé à la troisième personne du singulier. Le narrateur est un être fictif extérieur à l'histoire : il est anonyme et sa présence se traduit à travers le choix du point de vue omniscient car le narrateur sait tout sur les personnages comme par exemple ses pensées et ses sentiments : « éperdue, prête à crier de peur et d'effarement, avait surtout envie de se sauver, rageusement, comme affamée d'elle »
2) Elle est complètement horrifiée face aux attentes de son mari, elle ne sait pas comment réagir ni comment s'y prendre avec lui. Elle est perdue dans toutes ces décisions. Elle ne savait pas ce qui l'attendait après le passage devant le maire. C'est une jeune fille de bonne famille élevée au couvent, elle n'avait aucune idée de ce qui allait se passer à présent car ces discutions ne sont pas du tout abordées vu qu'elle a été confiée à l'église et la religion veut que les jeunes filles restent vierges jusqu'au mariage et donc éviter de parler de ce sujet. La peur est de plus en plus intense au fil du récit.
Dans les lignes 14 à 19, la question de son mari : « Vous ne voulez donc point être ma petite femme ? » rend Jeanne complètement perturbée. Il ne sait pas qu'elle ignore tout sur les réalités de la nuit de noces, elle pense qu'être sa femme revient seulement à signer un papier et qu'il n'y aucune contrainte à cet engagement. Julien pense qu'elle se moque de lui pour pimenter la situation donc il s'énerve : « Ne vous moquer pas de moi ! » et chamboule sa compagne qui s'excuse ensuite.
3) Il est frustré et énervé par l'attitude de Jeanne. Il ne comprend pas son ignorance et ses refus. Il pense qu'elle se moque de lui et qu'elle manque de maturité sur la réalité d'un vrai couple marié.
4) Il se comporte comme une vrai bête sauvage avec elle. Il « baisait voracement son cou, cherchait sa poitrine, s'impatienter, voix attristée, mécontent, mauvaise humeur, l'étourdissant de caresses, parvient à ses fins sans se soucier des