Trois personnages tous liés dans leur histoire, chaque action des uns agis sur les autres. Ces vies entremêlées s'ouvrent à ces questions de corps, d'esprit Mais pas seulement. Ils ne sont reliés que par peu de choses, ces personnages qui habitent le récit de Valentine Goby. L’un va abaisser sa lame sur le coup de la faiseuse d’ange. L’autre se fait avorter seule sur un journal qui titre sur la condamnation à mort de la faiseuse d’ange. Ils ne se connaissent pas, et pourtant ils se ressemblent.A travers ce texte très dur, Valentine Goby aborde le thème de l’avortement d’une manière très sensible. Le regard de l’autre sur Lucie L., qui se fait systématiquement avorté dans le silence et qui, à l’hôpital, subit le jugement des médecins. La condamnation à mort de Marie G., la faiseuse d’ange. Le bourreau Henri D. qui se demande s’il verra les victimes dans les yeux de la condamnée. je m'attendais à une sorte de livre-témoignage sur le viol, c'est ce que le titre m'a inspiré au premier abord. L’auteur rappelle ainsi ce qu’a été l’avortement dans les années 1940. Accepter son destin en acceptant aussi son image dans le miroir, après les choix que la vie nous impose. Et il n'y a pas de réponse dans ce livre, mais plus de question, et enfin l'opportunité de nous offrir la réponse qui nous plaira. C'est pourquoi ce livre m'a plus, comme si nous écrivions nous aussi avec l'auteur. Mais plusieurs points négatifs sont aussi présent comme : la construction de ce roman, ne m'a pas plus conquise. J'ai trouvé les phrases longues, trop