Le buffet - arthur rimbaud
Lycéen, Arthur Rimbaud ne supporte plus l'existence auprès de sa mère et fugue à plusieurs reprises. En 1870, sa deuxième fugue le ramène, vers la mi-octobre, chez Izambard, son professeur, à Douai. Il regagnera à nouveau le domicile familial fin octobre, cette fois semble-t-il sous la conduite d'un agent de police dépêché par sa mère. Avant d'être renvoyé au foyer maternel, Rimbaud se rend chez son ami professeur, le poète et éditeur Paul Demeny. Il dépose à son domicile une liasse de feuilles de papiers sur lesquelles il a soignesement recopié plusieurs de ses poèmes. Le 10 Juin 1871, Rimbaud avait donné l'ordre à Demeny de brûler ces poèmes. Demande à laquelle Demeny resta sourd. Le manuscrit resta dans un tiroir, où il fut déniché par un admirateur dix-sept ans plus tard, longtemps après que l' « homme aux semelles de vent » eut cessé d'écrire.
Le poème suivant s'intitule « Le buffet ». Il fait partie de ces poèmes laissés par Rimbaud chez Demeny. Rimbaud y décrit un meuble qui semble familier.
Plan :
I – Un meuble imposant
A) Un objet de confort domestique
B) Un objet fonctionnel
C)Un objet vivant
II – Un meuble moins simple qu'il n'y paraît
A) Mystère du buffet
B) Le motif du temps
C )Les secrets du buffet
L'aspect rustique de ce meuble cache de multiples mystères et Rimbaud ne nous donne pas la clé pour les comprendre tous et ouvrir les tiroirs de ce buffet. Ce poème n'est pas sans nous faire penser à celui de Charles Baudelaire « L'horloge », qui traite lui aussi du temps mais qui rend lui l'objet vivant. Ces deux poèmes nous incite à profiter de la vie et de profiter de chaques