Le cannibalisme humain
Le cannibalisme humain est pratiqué depuis très longtemps et existe toujours aujourd’hui chez certains peuples. Le cannibalisme est vu de plusieurs manières : certains pensent que l’on s’approprie l’âme du mort, d’autres pensent que c’est un acte dénué de respect et d’humanité. La recherche d’humanité et le cannibalisme sont deux choses opposées.
C’est au fil du temps, quand l’homme est reconnu en tant que « personne », que le cannibalisme s’estompe. Un besoin de protection s’installe donc. Non pas pour une communauté, mais pour chaque membre de celle-ci. Le cannibalisme n’est pas la seule chose repoussante dans les actes humains, y figure aussi le meurtre, « pratique » ancestrale elle aussi, et exclusivement humaine, l’homme pouvant donner la mort à un de ses compatriotes sans raison de survie. Mais le meurtre peut également être, dans certaines situations, une manière de sauver sa propre vie. Il y a donc une opposition dans la société : elle est tantôt prédatrice, tantôt proie. Mais le meurtre n’est tout de même pas toujours nécessaire et de plus, il peut entraîner la perte de personnes innocentes. Mais il reste une réalité humaine, l’homme ayant seul ce besoin de tuer pour satisfaire un désir. La recherche de protection semble désormais secondaire.
Ce « désir de tuer » ferait partie d’un processus pour arriver à l’individualité de sa personne. En effet, pour s’affirmer, l’homme semble avoir besoin de diminuer, voire faire souffrir et même tuer ses semblables.
Finalement, la recherche d’individualité personnelle, au fil du temps, a un aspect inhumain et