Le chant des partisants -maurice druon et joseph kessel
Contexte historique :
Chant de la libération, est l’hymne de la Résistance française durant l’Occupation par l’Allemagne nazie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Créées en 1943, les paroles de Joseph Kessel et de Maurice Druon, et la musique est composée par Anna Marley.
Message que l’auteur a voulu transmettre :
C’est un chant de fraternité, de combat contre les forces de la nuit, un appel intemporel à résister. « Le chant des Partisans » est aussi un appel à la lutte fraternelle pour la liberté (« C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères ») et la certitude que le combat n’est jamais vain (« si tu tombes, un ami sot de l’ombre »).
Moyens utilisés par l’auteur :
Chanté à voix basse, sifflé sourdement, le Chant des Partisans évoque la chape de plomb qui s’est abattue sur le pays occupé, la censure, les souffles et murmures de la clandestinité, la nuit où des ombres furtives collent des affiches, sabotent les voies ferrées, se glissent dans les maquis, se cachant loin des poteaux d’exécutions. Ce chant est devenu un chant de ralliement de la Résistance en France, mais aussi en Europe.
Les ondes « radio » étaient brouillées par les Allemands mais la mélodie du chant des partisans passait car elle était sifflée ; L’appel du Général De Gaulle, le 18 juin 1940 a d’ailleurs été lancé par ce moyen. C’est l’acte fondateur de la résistance.
Analyse des strophes :
Première strophe :
« Le vol noir » fait référence aux stukas (avions de guerre allemand) et « noir » à l’uniforme S.S. « Les corbeaux » sont les soldats allemands qui pillent le pays et vivent sur le dos des Français, ils sont donc décrits comme des charognards. « Les cris sourds » soulignent la répression sur les opposants et résistants. « Le pays qu’on enchaîne » nous montre la volonté