Le chômage, fatalité ou nécessité
Phénomène de créations et de destructions d’emplois
En France, chaque jour 10 000 emplois sont détruits et 10 000 emplois sont créés. Ce mouvement perpétuel mène certes au chômage, mais aussi à la croissance de la productivité puisqu’il détruit les emplois les moins productifs et créé des emplois plus productifs. Ce phénomène s’applique aussi à l’échelle des entreprises. Ce mouvement de destructions et de créations d’emplois est possible grâce à l’économie de marché qui permet à chacun la recherche du profit donc de l’accroissement de la productivité.
Le travail ne se partage pas
Le nombre d’emplois n’est pas fixe. Ceci s’explique par le caractère réactif de la société puisque le capital s’adapte au nombre de travailleurs disponibles. Augmenter la population augmente aussi les emplois (donc pas le chômage) et inversement. C’est pour cette raison que l’impact de l’immigration en Europe sur le taux de chômage est relativement faible, surtout s’il y a peu de barrières à l’entrée des marchés. La notion de partage du travail se retrouve également dans l’idée de réduction du temps de travail. Le principe est que si chacun travaille moins, plus de personnes seront nécessaires pour effectuer la même quantité de travail donc les entreprises embaucheront plus. Or en réalité, soit les entreprises exigent une productivité plus importante de leurs employés, soit elles créent des emplois à durée limitée en cas de besoins temporaires importants.
Réduire les coûts du travail
Pour réduire le coût du travail, on peut diminuer les salaires ou les charges sociales. En diminuant le coût des salaires, les entreprises embauchent plus et le nombre de demandeurs d’emploi diminue donc on constate une hausse