Le cinquantenaire des pays africains
Le Sénégal du grand-père, Feu Senghor, vient d’ouvrir le bal sous les auspices du Père WADE qui à (de)montré que l’Afrique sait organiser de grandes fêtes. On le sait, beaucoup de nos pères encore au pouvoir contre vents et marées entreront dans la danse.
Ce sera sans doute l’occasion pour nos pères chefs d’Etats ou de famille de rendre hommage à leurs pères. Sur leurs tombes, ils maudiront une fois de plus l’occident de les avoir arrachés, si tôt ou si tard à l’affection des enfants et petits enfants.
Ils leurs témoigneront toute leur reconnaissance et leur gratitude de les avoir donné en héritage une Afrique, déchirée par endroit par de longues années de génocide, de guerres, de corruption etc.…
Dans nos 17 pays qui célèbrent cette année 50 années d’indépendance, les moins de 50 ans, ceux qui n’ont connus ni l’esclavage, ni la lutte coloniale, encore moins les premières heures des indépendances, se rappelleront la bravoure, le sacrifice et l’œuvre des pères de l’indépendance.
Si pour les moins de 50 ans, 1960 et ses soleils de l’Indépendance constitue un fait historique lointain, l’histoire récente du continent, faite de crises, de guerres, mais aussi d’événements heureux, tels que les élections démocratiques au Sénégal, Benin,
Ghana, mali etc., l’élection d’un fils du continent aux destinées de la plus grande puissance mondiale,l’organisation prochaine