Le classicisme
Le classicisme est un idéal esthétique commun aux écrivains les plus novateurs des années 1660-1685. Ils ont pour exigence: la clarté radicale, la rigueur, l'universalité.
Ce mouvement était une convergence de plusieurs courants, fondé sur la raison et les règles.
Le public cultivé prend goût aux analyses psychologiques et à l'élégance du style. On assiste à un élargissement du public touché par ce courant.
Les concepts sont souvent d'être contre l'église, la légitimité d'un art profane (= sans caractère sacré ou religieux)...
La devise de ce courant littéraire est :
PLAIRE et INSTRUIRE
à travers le plaisir, le rire, les larmes c'est à dire la réflexion sur ce plaisir, l'émotion que le lecteur peut et doit la morale instaurée à la fin du récit exprimer et ressentir durant l'histoire. (pour que le texte ne soit pas une vaine virtuosité).
Le principe du classicisme est de ne retenir du réel que ce qui est significatif et vraisemblable (= semble vrai et est crédible).
Les auteurs classiques aiment le « travail bien fait ». Tout roman, toute œuvre doit avoir des règles; celles-ci ne peuvent être respectées et maîtrisées que par un long travail. Dans une œuvre, le travail doit être invisible sinon on ne trouve aucun « charme mystérieux » à l'œuvre.
Les auteurs classiques favorisent certains procédés littéraires:
*La litote- exemple: « Il m'a confié des choses qui ne sont pas d'une médiocre importance » amplification de l'adjectif à travers la négation (=expression affaiblissante)
*Les formules générales- exemple: « Toute la dignité de l'homme consiste en la pensée »
formules impersonnelles (maximes multiples).
*Les images discrètes- exemple: « Chargés d'un feu secret vos yeux s'appesantissent. Il ne faut point douter: vous aimez, vous brulez. » expressions et images lexicalisées (réseaux cohérents).
Ce courant se base sur un idéal classique: L'honnête homme. Il doit avoir un comportement parfait en