Le comique dans les liaisons dangereuses
- l 98, p 273: L'aveuglement de Volanges, qui ne veut pas abuser de l'ignorance de M. de Gercourt. En fait le « secret » de sa fille est bien plus important que ce qu'elle pense.
- l 98, bas p 272: Volanges, inquiète, bien tard !, pour la vertu de sa fille.
- l 109, p 315: l'ingénuité vraiment excessive de Cécile: en parlant de Danceny: « Je sens pourtant bien que je ne dois rien lui dire de tout ce qui se passe avec M. de Valmont ». Ce serait bien le comble quand même !
- l 111, p 320: le ton badin (= plaisantin) de Valmont: « la vertu tigresse »
- l 112, p 323: l'ignorance dans laquelle se trouve Rosemonde des veritables motifs de la fatigue de Valmont et de Cécile.
- l 114, p 331: la vive inquiétude de Tourvel par rapport à l'état de santé de Valmont, que Rosemonde trouve légèrement indisposé. Elle voudrait qu'il consulte un médecin etc... Or, le lecteur connaît les véritables causes de sa fatigue et de ses absences pendant la journée, pour récupérer les heures de sommeil perdues dans la nuit.
- l 115, p 333: le badinage (plaisanterie) de Valmont: « Si l'on aime mieux le genre héroïque ». Comme si sa vie était un roman héroïque...
- l 115, p 336: le cynisme de Valmont: « Que n'aurai-je pas fait pour ce Danceny ? J'aurai été à la fois son ami, son confident, son rival et sa maîtresse. » (parce qu'il a dicté à Cécile la lettre destinée à D.) Evidemment, jeu de mot grivois de nature homosexuelle.
- l 115, p 337: Valmont s'autoproclame roi: « Je serai fort aise que cet heureux évènement arrive sous mon règne. »
- l 116, p 337: l'aveuglement de Danceny par rapport à son désir pour Merteuil.
- l 117, p 340: le double sens des propos de Cécile, dictés par Valmont qui s'en amuse, on le devine – là encore, le lecteur rit des mêmes choses qu'un des personnages libertins: « Il fait tout comme vous feriez vous-même. »
- l 119, p 344: la naïveté de Rosemonde, qui croit que Valmont va à l'eglise