Le comportement du consommateur dans le domaine du bricolage
1 : Introduction
2 : Le « Do-it yourself »
3 : Les bricoleuses
4 : Le e-bricol@ge
5 : Conclusion
6 : Sources
Les français consacrent en moyenne 1 058 euros par an aux travaux d'aménagement de leur maison. Hors alimentaire, le bricolage est devenu leur deuxième poste de dépense. De fait, le secteur se porte bien, puisque son chiffre d'affaires a progressé de 50% en dix ans, selon les chiffres de la Fédération des magasins de bricolage et de l'aménagement de la maison (FMB). En 2011, les ventes se sont ainsi élevées à 24 milliards d'euros, en progression de 2,8%.
Plus de neuf Français sur dix soulignent ainsi qu'en période de crise et d'incertitude, se sentir bien dans son logement est fondamental. Logiquement, ils y consacrent toute leur attention, 32% d'entre eux classant les travaux d'amélioration de leur habitat comme la première dépense envisagée dans les deux prochaines années, devant l'épargne (23%) et les loisirs. Et, alors même que 71% déclarent envisager de faire des travaux à leur domicile d'ici deux ans, 81% en rêvent et ce, alors que 83% déclarent en avoir déjà fait ces deux dernières années.
Les études sur la consommation des ménages montrent en effet, depuis la fin des années 80, un engouement important pour ce que les anglo-saxons appellent le « Do-It-Yourself » (« faîtes-le vous même »). Ceci est la conséquence directe du développement des idéologies de repliement, ou Cocooning. Les magasins de bricolage ont étendu l'offre et ainsi donnent la possibilité aux ménages de tout faire par eux-mêmes. Le secteur a fait le plein des bricoleurs avertis mais s'est élargi en direction des femmes et des néophytes. Avides de conseils, ces nouveaux consommateurs privilégient les grandes surfaces de bricolage pour leurs achats.
Plusieurs raisons expliques ce nouveau comportement qui est de faire le plus de choses possibles soi-même, y compris bien sur, le bricolage. Tout d’abord, la crise économique que traverse aujourd’hui