Manuel Juárez et Celina Trevilla : Le compromis et la confiance comme facteurs stimulants de la transmission de la connaissance tacite au sein de l’organisation

Le compromis et la confiance comme facteur stimulant de la transmission de la connaissance tacite au sein de l’organisation

Manuel Juárez Ibarra
Universidad Intercontinental
Celina Trevilla Cantero
Universidad de Valladolid

Celui qui s’en va emporte sa mémoire, sa façon d’être fleuve, tonnerre ou néant.
Rosario Castellanos
Résumé
La transmission de la connaissance est un élément clef qui génère des avantages compétitifs durables et à l’intérieur de la littérature on reconnaît que la motivation extrinsèque n’est pas suffisante pour réussir une transmission volontaire de connaissance entre individus et équipes de travail. Dans le présent article deux facteurs clefs se démarquent pour faire que les employés échangent volontairement leur connaissance entre eux : le compromis et la confiance – inclus dans la motivation intrinsèque -, qui doivent être promus par l’organisation à travers des pratiques adéquates de ressources humaines.

1 - Introduction
Pendant les années quatre-vingt-dix la vision basée sur la connaissance émerge de la théorie de la firme, de part cette connaissance on affirme que les entreprises sont des laboratoires de création, de transmission, d’intégration et d’exploitation de la connaissance, où l’on reconnaît celle-ci comme le recours stratégique le plus important (Grant. 1996), puisque son profit adéquat et son utilisation conduira à l’obtention des avantages compétitifs durables à travers de nouveaux produits et innovations, résultat clef de la création de connaissance (Nonaka and Takeuchi, 1995). De plus si l’organisation sait tirer profit de la connaissance qui se crée et se transmet entre les employés, on peut trouver une mise en œuvre adéquate pour l’amélioration des méthodes de travail qui rendent l’opération plus efficace.

Cependant, même si la connaissance est