Le corps à l'ouvrage. voyage et maladie
Le moyen de déplacement dans les ouvrages de Nicolas Bouvier est la voiture qui est une caractéristique de notre époque. Lors des récits de Bouvier, la voiture est personnifiée, c’est-à-dire, qu’elle est dite malade lorsqu’elle est en panne. Cette voiture influence beaucoup la vitesse du récit. Les voyageurs dépendent de la voiture et de sa bonne fonctionnalité pour pouvoir avancer dans leur voyage. Donc, une des caractéristiques de l’usage du monde serait que ce récit est une suite de pannes et réparations de la voiture. Les pannes de la voiture favorisent les rencontres.
L’usage du monde est aussi une suite de maladies et guérisons dont Bouvier fait l’objet, ce qui favorise ainsi les rencontres. La guérison dépend de l’esprit et ne dépend pas du corps. (Bonne volonté et compétence des médecins) Le voyage influence les maladies. Ces dernières sont les limites du corps. La maladie est l’ouverture vers l’extérieur ce qui est positif. Pour Bouvier, le séjour é Ceylan est une incubation. Le voyageur projette sur le monde sa maladie. La guérison est possible pour Bouvier une fois qu’il aura quitté Ceylan et qu’il sera au Japon. La guérison n’est donc pas artificielle (médicaments), mais elle est naturelle. Le voyage doit détruire un peu le voyageur, si non cela ne servirait à rien. Il faut assimiler la maladie à l’organisme, ne plus la considérer comme quelque chose d’anormal, mais quelque chose de naturel. Il faut donc oublier sa présence. Ceci est un processus d’intériorisation.
Les soins du corps et l’hygiène sont des pratiques de méditation entre l’intériorité du corps et l’extériorité du monde. Bouvier a besoin que son corps soit propre pour pouvoir bien écrire.
Selon Bouvier, l’attachement amoureux est négatif. La rupture permet la guérison psychologique. L’usage du monde : malaises et symptômes Le poisson-scorpion : maladie La chronique japonaise : guérison
Guérison pour la maladie de