Le dernier jour d'un condamné
Le Dernier Jour d’un condamné est une œuvre sans exemple, sans modèle, elle est unique par sa forme et incomparable par son apport : C’est la première fois dans l’histoire de la littérature qu’on donne la parole à un condamné afin qu’il défende sa cause qui contribuer à l’abolition de la peine de mort, « il ne s’agit pas de plaider, de débattre, de dénoncer la cruauté, l’inutilité de la peine de mort » mais il s’agit d’un condamné anonyme, être de chair et de sang, qui attend sa mort et qui raconte son angoissante attente, le récit s’arrête à « quatre heure » l’heure de son exécution. La portée de l’œuvre :
Le Dernier Jour d’un condamné est une oeuvre humaniste, une œuvre engagée, il est aussi l’œuvre inaugurale du combat qu’a mené Victor Hugo pendant toute sa vie contre la peine capitale : avant Claude Gueux, Les Misérables et les nombreux discours politiques contestant la peine de mort, Le Dernier Jour d’un condamné pose la question de la justice, des causes sociales du crime, des raisons du châtiment, il use tous les arguments pour dénoncer afin de persuader et contribuer à l’abolition de peine de mort. La stratégie argumentative poursuivie par Victor Hugo dans cette œuvre est souvent persuasive comme le souligne La Préface de 1832 du Dernier Jour d’un condamné :
« Ce ne sont là, sans doute, que des « raisons sentimentales », comme disent quelques dédaigneux qui