le dernier jour d un condamne
DEFINITION : un roman est :
- un récit (ce qui implique l’existence d’un narrateur, c’est une différence avec les pièces de
-
théâtre, constituées uniquement des dialogues des persgs et d’indications de mise en scène).
Un récit racontant une histoire fictionnelle, inventée (même si certains romanciers se servent d’événements ou de personnages réels, ils les transforment en les transposant dans leurs romans).
Un récit en prose.
Un récit assez long (sinon, il s’agit d’une nouvelle).
I/ LES ORIGINES DU GENRE
1. Dans l’Antiquité, les récits sont soit de brèves histoires tirées de la mythologie, soit des épopées en vers. Ces œuvres ne peuvent pas être considérées comme des ancêtres du roman.
En revanche l’auteur latin Pétrone (Ier siècle après J.C.) a écrit un livre, le Satiricon, qui raconte le voyage de jeunes gens à travers l’Italie de l’époque de Néron, témoigne de la vie des romains (parfois de façon très crue) et du langage des différentes classes sociales de ce temps.
C’est ce livre qui est à l’origine du roman ; il repose sur un rapport étroit entre récit et réalité qui se perdra ensuite, puis réapparaîtra.
2. Au moyen-âge le mot « roman » apparaît. Il désigne tout d’abord la langue parlée au quotidien, l’ancien français, par opposition au latin (langue de l’Eglise, des universités, de l’administration). Puis, par extension, il désigne les œuvres écrites dans cette langue, et principalement les histoires d’amour et de chevalerie : Tristan et Iseult ou les histoires des chevaliers de la Table ronde, par exemple. Chrétien de Troyes (XIIIe s.) est le plus grand
« romancier » de l’époque. Ces romans sont écrits à destination de la noblesse et lui renvoient une image idéalisée d’elle-même. Ils ne sont pas du tout réalistes. Autre particularité : ils sont écrits en vers. Cela changera par la suite.
3. Au XVIe s., François RABELAIS (1483-1553) est l’auteur de romans originaux : il raconte des aventures de