Le diabète
Au niveau cellulaire deux phénotypes différents sont décrits :
Le diabète de type 1 ou diabète insulino-dépendant (DID)
Il est caractérisé par un pancréas modifié. Les cellules pancréatiques sécrétant l’insuline (cellules bêta) sont détruites par le système immunitaire tandis que le nombre de cellules sécrétant le glucagon (cellules alpha) augmente. Il apparaît chez des individus jeunes. Il est traité par des injections d’insuline tout au long de la vie de l’individu afin de pallier son absence.
Le diabète de type 2 ou diabète non insulino-dépendant (DNID)
Il est dû à des anomalies au niveau des cellules réagissant à l’insuline. On observe également une diminution de la sécrétion d’insuline au cours de la maladie. Les cellules cibles ne sont plus sensibles à l’hormone, c’est pourquoi on qualifie aussi ce diabète d’insulino-résistant.
Facteurs génétiques
Des études comparatives entre des populations d’individus “sains” et “diabétiques” ont montré une fréquence élevée de certains allèles chez les patients diabétiques. On dit qu’il existe une prédisposition génétique aux diabètes. Dans le cas du diabète de type 2, des études menées sur des animaux modèles ont permis d’identifier certains des gènes concernés et dont les protéines qu’ils codent interviennent dans la régulation de la sécrétion d’insuline.
Facteurs environnementaux
Chez des jumeaux vrais, donc de même génotype, lorsque l’un est diabétique, l’autre jumeau n’a que 40% de risque de l’être dans le cas du diabète de type 1, et 80% dans le cas du diabète de type 2. Cela signifie que le facteur génétique n’est pas le seul : l’environnement des individus, peut aussi favoriser la survenue d’un diabète.
Certains facteurs de l’environnement (aliments, virus,…) sont suspectés comme favorisant le déclenchement du diabète de type 1. Dans la plupart des cas, le diabète de type 2 est survenu suite à une obésité. Lutter contre ce facteur de risque par une alimentation équilibrée