Le directoire : un régime libéral ? démocratique ?
Pour commencer , jusque 1974, Robespierre dirige la constitution. Mais l’abbé Sieyès et ses partisans vont le faire tomber, et le faire guillotiné. Ils vont alors abolir les principales lois prises précédemment, ainsi que les droits sociaux de 1793. Ils vont également mettre sur pied une nouvelle constitution.
Le libéralisme sous le Directoire.
Le peuple a le droit de profiter de ses revenus, et de tout ce qui lui revient de droit, de gérer leurs entreprises comme ils l’entendent. (Art. 5 – Doc 30/4) : - La propriété est le droit de jouir et de disposer de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie.
Il jouit également d’une liberté de pensée, d’opinion et d’une tolérance religieuse. Le peuple regroupe donc certains critères favorables à l’affirmation d’un libéralisme sous le Directoire. Néanmoins, cela n’et pas irrévocable, puisque tout dépend le point de vue d’où l’en se place.
La démocratie sous le Directoire.
Ce n’est pas vraiment une démocratie, car seuls les citoyens qui ont des biens, de l’agent et qui répondent à certains critères peuvent élire le pouvoir législatif. En d’autres termes, seuls les citoyens les plus riches et ceux qui paient un impôt, ont le droit de vote. Ainsi, un homme sans propriété, n’a pas le droit politique, et l’on peut décréter que, pour être éligible au corps législatif, il faut posséder une propriété foncière quelconque. (Doc 30/1) De surcroît, n’est pas citoyen qui le veut. (Doc 30/4, Art. 8 et 35) Il faut être un homme de 21 ans au moins, être né et vivre en France, être inscrit sur le registre civique de son canton depuis au moins 1 an et enfin, payer une contribution. Alors seulement à partir de ce moment-là, on est citoyen français.
Cela veut donc dire que : le suffrage universel est aboli, retour au suffrage censitaire. (Pas très démocratique).
Les électeurs élisent donc le Conseil des Cinq-Cents (il propose les lois ;