Le discours de simone veil, évolution de la mémoire du génocide juif.
Dans ce document Simone Veil résume l’histoire de la mémoire juive à la suite de la libération des camps de concentration et d’exterminations par les soldats Anglais, notamment celui à Bergen-Belsen où elle était détenue. Elle décrit ce jour comme un moment de bonheur pour la population juive mais fortement nuancée par le lourd bilan du génocide juif : « tant de souffrances, tant de morts autour de nous, nous avions perdus toute envie de vivre ». Ce fardeau a été d’autant plus encombrant pour les rescapés juifs retournés en France et dans d’autres pays d’Europe puisqu’ils ont dus l’assumer seul. Où qu’ils soient leurs témoignages dérangent, la population Européenne n’est pas prête à assumer la mémoire du génocide juif. Ils se retrouvent face à des individus qui prônent le résistancialisme et jouissent de la joie de la fin de la guerre. Une grande partie de la population juive victime des nazies se sentent oubliés, niés, et se considèrent comme des « témoins indésirables ». Les juifs ne sont pas alors considérés comme des victimes de la guerre ce ne sont « pas des résistants, pas de combattants » ils ne se trouvaient pas dans le mythe résistancialiste prôné par le Général de Gaule la « mémoire blessée » ne fût écoutée.
Les Français devaient être réunis pour pouvoir oublier les horreurs de la guerre et le gouvernement prôna alors la mémoire résistancialiste et définie le français comme un résistant qui a lutter activement contre l’occupation allemande. La France plonge dans une hypocrisie qui nie la collaboration, qui omet le génocide juif, une