Le doute est-il l'échec de la raison
Dans un premier temps, nous verrons le doute méthodique, puis le doute sceptique.
Tout d'abord, le doute cartésien est appelé de trois façon, le doute méthodiaque, le doute de Descartes et le doute cartésien. Le doute cartésien est le questionnement de la verite pour pouvoir la comprendre et chercher d'autres verites.
En ce qui concerne la connaissance sensible, l’homme doit reconnaître l’imperfection de ses sens : mirage dans le désert, expérience du bâton brisé de Descartes, etc. Les sens nous trompent. Dés lors, l’incertitude caractérise les conclusions que pourrait tirer la raison des sens. De même, on est contraint de reconnaître que les opinions à travers le monde sont en contradictions, s’opposent les unes aux autres. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » comme l’exprimant Pascal dans ses Pensées. Que ce soit en s’appuyant sur l’imperfection de nos sens ou en soulignant la contradiction des opinions, le doute semble s’imposer dans notre saisie du monde et dans l’accès à la connaissance.
Outre ces raisons externes, on peut également avancer une raison interne pour être conduit au doute dans l’accès à la connaissance.
Le doute peut donc présenter un avantage