Introduction

L’homme en tant qu’être de pensée et de conscience possède la capacité de s’interroger sur le monde qui l’entoure. C’est grâce à ces capacités que l’homme s’interroge sur ces actions, se demandant si elles sont légitimes ou pas, si une proposition est vraie ou non. Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas, à se remettre en question. Il existe différents sorte de doute. En effet, entre le doute septique et le doute méthodique à fonction critique, entre le doute de pure et simple prudence et le doute démobilisateur qui invalide à priori toute action, il y a de grandes différences. Certains doutes sont des inhibiteurs à l’acte. L’action c’est ce que fait quelqu'un qui réalise une volonté, une intention. C’est un lieu commun de penser que le doute est paralysant, et que les urgences de l'action ne peuvent coïncider avec la prise de temps que requiert le doute. L'action impliquerait une prise de décision rapide et donc une certitude. Le doute n'aurait de véritable nécessité que dans le domaine de la connaissance, là où la réflexion est primordiale. L’on peut alors se demander si le doute ne serait pas un état d’esprit qui empêcherait l’action et qui au contraire, servirait la recherche de la connaissance. Pour cela, nous aborderons tout d’abord l’aspect utile du doute quant à la recherche de la connaissance. Ensuite, nous nous intéresserons au coté nuisible du doute quant à la réalisation d’une action, puis nous nous pencherons sur l’aspect utile du doute qui permet cependant de ne pas prendre de mauvaises décisions et donc d’appuyer les actions qui sont utile.

I. Le doute est utile à la connaissance Douter, c'est d'abord examiner la vérité d'une pensée, en supposant qu'elle pourrait être fausse. C’est donc le commencement de la pensée scientifique. Le doute force les chercheurs et les ingénieurs à prouver leur dire, et à en faire des vérités absolues. Sans le doute on ne fait pas d'effort