Le droit a la renaissance
On peut distinguer 3 écoles : - école historique et exégétique - école du droit romain appliqué - école du droit coutumier.
I. Ecole historique et exégétique.
Guillaume Budé (le fondateur du collège de France) symbolise l’humanisme juridique de la renaissance qui se caractérise par le concours des antiquités classiques. Il dénonce ces hommes de loi qui dédaignent les belles lettres. Il affirme la nécessité de replonger les textes juridique dans leur contexte littéraire et historique. Il faut intégrer l’étude des Pandectes dans celle de l’antiquité classique, avec sa langue, ses mœurs et ses institutions. Cet impératif fut celui de Cujas, le chef reconnu de l’école exégétique qui fut encore appelé « prince des interprètes du droit romain ».
Armé d’une solide culture humaniste, historique et philosophique. Armé de son esprit critique qui lui permettait de dénoncer les textes des bartolistes, d’apprécier à leur juste valeur l’apport des glossateurs, Cujas pu s’attelé à l’étude véritable des textes de droit romain. Pour cela il fallait tout d’abord rejeter la close afin de s’en tenir au texte puis rétablir les textes, par un travail de reconstitution, de regroupement et de rapprochement de fragments épars. Dans ce travail la recherche de l’utilisation des manuscrits devait jouer un rôle essentiel. Enfin il fallait se livrer à l’explication et à l’interprétation des textes ainsi reconstruit au moyen de l’exégèse rationnelle qui était tout de même préparée et guidée par la recherche historique. Alors les textes ainsi ressuscités pourraient-ils être étudiés et Cujas fut donc à la fois critique, recréateur, commentateur et éditeur de texte du droit romain notamment des grands juristes romains.
II. L’école de droit romain appliqué.
Elle se distingue de l’école précédente par son soucis de la pratique, sa volonté d’adopter le droit romain aux problèmes concrets du 16e s, répondre aux questions