Le débat
nous conduisent à réaffirmer qu’enseigner le français aujourd’hui, c’est d’abord un enjeu démocratique.
Le français, en tant que discipline, joue un rôle déterminant dans la formation du futur citoyen. Comme les autres disciplines, certes, mais avec une place spécifique.
Prendre le pari de la démocratisation, c’est :
- Revendiquer d’inscrire la pluralité linguistique et culturelle dans une norme qui permette aux plus démunis d’échapper à un relativisme pernicieux,
- Mettre à la portée de tous les élèves la culture numérique, l’accès à l’offre culturelle et à l’information en les dotant d’outils conceptuels et critiques,
- Faire le choix de la diversité des littératures et des pratiques culturelles en tant qu’elles constituent un regard actuel qui permet de se relier à l’Histoire,
- Affirmer les usages interdisciplinaires de la langue qui font du français une discipline ouverte sur tous les apprentissages, porteuse en soi d’une transdisciplinarité signifiante.
Les deux journées de réflexion « Enseigner le français aujourd’hui » que propose l’AFEF les 26-27 octobre ont pour but, une fois ce cadre défini, de faire le point sur l’enseignement du français tel qu’il est vécu aux différents degrés. Édito publié dans la WebLettre du mois de mars 2012.
Les habitués des listes d’échanges entre professeurs de français le savent : si l’on veut déclencher de vives empoignades entre collègues, il suffit de poser cette question : « pour ou contre la réforme de l’orthographe ? ». Le résultat ne se fait jamais attendre ; à peine la question posée, les passions se déchainent. Rapidement, les arguments les plus pertinents (quelle que soit l’opinion défendue) se trouvent noyés sous les propos excessifs, les traits d’ironie et autres noms d’oiseau. WebLettres a voulu comprendre ce qui se cachait derrière une telle passion.
L’association a voulu tenter d’y voir plus clair, ne serait-ce que