Le désir
Introduction :
Etymologie du mot : origine latine : desiderium – désirer : desiderare.
Sens : perte d'un astre – dès astre = perdre toute orientation possible mot qui a une mémoire pas de repère dans le désir les désirs se succèdent, ils nous tiraillent dans tous les sens.
I Désir et besoin
Traditionnellement on oppose désir et besoin.
Les besoins sont naturels et nécessaires
Les désirs sont intersubjectifs, ils ont une dimension sociale, amoureuse.
Les besoins physiologiques sont imprégnés de cultures donc le lien qui oppose besoin-désir ne tient pas.
Hegel : Le travail est le « désir retardé » Le travail a un statut de médiation, d'intermédiaire. Il est une médiation entre besoin et désir avec comblement, satisfaction. Il est nécessaire mais pas valorisé, il a un statut de moyen terme.
Travailler = consentir au délai, au décalage temporel, à cultiver l'arbre. Pourquoi faut-t-il travailler ? Pour satisfaire nos besoins.
La pensé grecque/romaine antique : travailler est indigne de l'homme, ils méprisent le travail donc ils ont recourt à l'esclavage.
Aujourd'hui il y a revalorisation du travail car on vit dans une démocratie, car l'esclavage est interdit.
Mépris du travail car on veut qu'il donne un sens à notre vie.
Le travail vise le repos car une fois que le travail a satisfait les besoins plus besoin de travailler.
La nature de l'homme s'est la paresse (cf : Rousseau)
Rousseau : « Discours sur l'origine des langues »
Rousseau présuppose qu'on peut satisfaire nos besoins. On peut circonscrire les besoins.
Plus on travail plus on a de besoins, les besoins se recréent en permanence.
Exemples :
La chanson des Misérables : « […] c'est la faute à Rousseau, […] c'est la faute à Voltaire »
Rousseau vend sa montre : besoin naturel, superflu des faux besoins = le luxe de Voltaire.
Voltaire achète un horloge suisse : besoin culturel, il valorise le luxe, les faux besoins de Rousseau sont les besoins les