IPv6 est programmé pour remplacer complètement et définitivement IPv4. Mais avec un temps de transition qui amène donc les deux protocoles IPv4 et IPv6 à coexister. En fait IPv6 existe depuis 1999. On comprend que la transition pose problème ne serait-ce qu'en termes de coûts puisque qu'elle est estimée à 25 milliards de dollars sur 25 ans rien qu'aux Etats-unis! Second élément de remarque: si l'adresse est toujours de longueur fixe, elle a été portée à 16 octets soit 128 bits, soit 96 bits de plus quel’adresse IPv4 et chacun de ces 96 bits multiplie par 2 l’espace d’adressage initial. Ce qui nous porte au calcul de 3,4 x 1038 adresses soit pour rendre la donnée plus parlante, nous amène à considérer plus de 667 132 000 milliards d’adresses par millimètre carré de surface terrestre. Certains spécialistes parlent même d’un espace d’adressage infini !
IPv6 intègre la sécurité de façon native, les deux services authentification et confidentialité étant assurésmais ces travaux ont été récupérés par IPv4 pour élaborer le protocole appelé « IP sec » (IP secured).Concernant la qualité de service, IPv6 n’est pas déterminant dans ce domaine sauf sur un seul pointpuisque chaque hôte peut disposer d’une adresse IPv6 publique rendant inutile la translation d’adressesvers des adresses privées, ce qui a pour conséquence de fait disparaître le phénomène d'entonnoirconstitué par le serveur mandataire (le proxy).

Enfin, il est à noter que les deux technologies « IPv6 – killer », qui avaient permis jusqu'ici de différer l'urgence, affichent désormais leurs limites (translation d’adresses associée aux adresses privées, redistribution des blocs d’adresses/agrégation de routes permises par CIDR,...).
Sera également étudié comment IPv6 parvient à se passer de serveur DHCP, les hôtes étant capablesdans une certaine mesure de s’auto