Le Feu Journal D Une Escouade
Henri Barbusse est né le 17 mai 1873 et mort le 30 août 1935, son premier recueil de poèmes, Pleureuses, est publié en 1895 réédité en 1920. Il rentre dans la presse puis se tourne vers la prose et publie sont premier roman, l'enfer. En 1914 il décide, malgré sa maladie pulmonaire, de s'engager volontairement dans l'infanterie et réussi à rejoindre les troupes combattantes en décembre 1941, il part en première ligne jusqu'en 1916. Blessé au début de la même année, il fait le choix de faire un roman afin de témoigner de sa vie de soldat impliqué dans la guerre, et de survivant, son œuvre gagna le prix Goncourt, prix littéraire français considéré comme le plus prestigieux par les auteurs, dans l'année 1916.
La problématique est la suivante : « Comment et pourquoi raconter la guerre ? »
Comment raconter cet assaut ?
Ce roman est écrit aux premières personnes du singulier et du pluriel, au pluriel, car c'est l’histoire d'une escouade donc un groupe de soldat, le narrateur a voulu nous montré sa perception de la guerre.
On remarque dans ce texte que la vue du narrateur, sa perception des chose est floue, approximative, fragmentée comme on le voit dans le texte avec « la vue est obstrué », « les yeux clignent, s'aveugle et pleurent », « j’ai vue des forme tournoyer » et « j’ai entrevue ». Donc nous pouvons constater que le texte n'est pas décris avec la vue mais avec l'ouïe, on le voit avec les mot « détonation » et « fusants » qui sont des obus, ne détonnant pas mais produisant un jet de gaz enflammé, les autres mots nous permettant de deviner une perception auditive sont, « explosif », « strident fracas », « bruit », « vacarme », « grésillait » et « cris ».
Il y a une immense perturbation des sens avec une présence de rouge et de noir constant avec des phrase très coutres, une abondance d'adjectifs et