Les Quarante-huitards
Résumé du livre de Maurice Agulhon
L’année 1848, est marquée par la révolution du 22 au 24 février, elle entraine la chute de la monarchie et l’avènement de la Seconde République. Cette révolution française est aussi un phénomène qui influence l’Europe avec le printemps des peuples.
A ce titre, Maurice Agulhon montre que la génération des 48ards est particulière en ce qu’elle est baignée d’idéaux révolutionnaires et romantiques. L’esprit 48ards est emprunt de libéralisme, de socialisme et de religiosité aussi, ms surtout contre la monarchie.
Une révolution dépréciée : Quelques mois de bouleversements, une année de révolution. 1848 nous parait être une révolution oubliée ou dépréciée par rapport à 1789, 1871 ou encore 1917.
Quarante-huitards et vieilles barbes : en 1848, la barbe était le symbole d’anarchie d’une jeunesse émancipée. Cette expression fut couramment usitée vers la fin du Second Empire et sous la IIIe République pour désigner les vétérans prophétiques et grondeurs parce qu’ils étaient conscients de garder un héritage politique à la fois grand et menacé, celle de l’existence d’une tradition dans la République.
Pourquoi quarante-huitards ? Par défaut, époque complexe, le terme de Républicain aurait trop étroit et celui de socialiste trop vaste combinaison : « démoc soc » : ridiculement cacophonique n’a pas survécu.
Une mauvaise réputation : par des comparaisons avec le passé : pâles imitateurs (1789 et 1793), et avec l’avenir : petits bourgeois sentimentaux à l’esprit confus et l’énergie inefficace (bolchevicks de 1917).
1er grief : comme la grande révolution était vénérée par les Républicains, et que ses discours et images s’étaient incorporées à leur culture : caractère de pastiche.
2ème grief : 1917 : sous le signe de la rigueur, parlait du prolétariat, de notion précise, la science des sociétés, le sens de la lutte alors que 1848 : sous l’idéalisme confus, notion vague, le rêve et l’utopie et le sens de la