Le film policier francais ; résumé
Résumé :
Les films policiers entre 1910 et 1939 ont été influencés par les romans policiers et réciproquement du film au roman, avec différents cinéastes Victorin Jasset, Louis Feuillade, Maurice Tourneur, Abel Gance, et Henri Fescourt.
Après 1930, le cinéma muet devient sonore et parlant et le cinéma a pris de nouvelles voies. Les films policiers montrent bas-fonds, la nuit, la pluie, la campagne frileuse, un « romantisme de la pègre. » Vers la fin des années 1930, les films policiers utilisent le réalisme poétique et la critique sociale. Pendant l'Occupation les films policiers deviennent sombres et pessimistes, souvent avec des sujets qui feignent de s'éloigner de l'actualité pour échapper à la censure des Nazis. Plusieurs films ont été tournés d’après les romans de Georges Simenon.
De 1945 à 1954 très peu de films prennent comme toile de fond la période de l'Occupation des Nazis. Les auteurs des adaptations étaient toujours Georges Simenon, Stanislas-André Steeman et Very. Entre 1955 et 1960 les Série noire apportent au cinéma un personnage des romans noirs : le privé (ou le journaliste) amateur de bars, femmes, charmeur, et séduisant. C'est la grande époque des films souriants et pas très sérieux qui utilisent la farce parodique. Les autres, comme André Cayatte démontrent les imperfections de la loi pénale et du système judiciaire. Entre 1960 et 1968, la Nouvelle Vague a commencé. Plusieurs films policiers dépassent les 500 000 entrées et le style série noire continue.
Entre 1969 et 1981, les pays industrialisés ont eu des chocs pétroliers et des problèmes structurels. Entre 1982 et 1988, les films policiers sont devenus plus calmes que les films de la période « révolutionnaire ». Néanmoins, il y avait encore des films qui discutent de problèmes comme la drogue et le chômage.
Lors des années 1990, on a vu Nikita et Léon de Luc