Le financement de la reprise entreprise
Janvier 2009
De nombreuses sources de financement s’offrent aux repreneurs afin d’assurer la réussite et le succès de leurs projets. Il est nécessaire avant toute chose de distinguer le type de montage financier qui sera utilisé pour l’achat de l’entreprise. En effet l’entreprise peut être achetée directement, grâce notamment, à l’apport personnel du repreneur et à celui de son entourage, complété d’un prêt bancaire. Une reprise peut également être financée par LBO (Leverage Buy Out). Ces deux types de financement diffèrent principalement dans la nature de la société à racheter. Cependant, le LBO n’est pas réservé à l’achat de PME importante. En effet, dès 100 000 euros, ce montage peut avoir un intérêt.
OSEO a identifié dans son étude sur la Transmission - Reprise (2005) les critères financiers facteurs-clés de succès : Le Price Earning Ratio (Valorisation / Résultat net) permet de vérifier que la valorisation de l’entreprise est cohérente avec sa rentabilité au moment de la cession. D’un point de vue financier, ce critère est déterminant dans l’appréciation du risque des opérations.
La profession bancaire considère généralement que la valorisation de l’entreprise reprise ne doit pas excéder 7 fois son résultat net. On remarque que le niveau discriminant pour les opérations accompagnées entre 1997 et 2001 se situe à 5 fois le résultat net de l’entreprise.
Le ratio dividende / Résultat net permet de vérifier la capacité de l’entreprise à supporter, dans les années qui suivent, l’endettement et les charges financières liés au financement de la reprise. La valeur limite pour ce seuil dépend du secteur d’activité. De manière générale, on considère pour les entreprises industrielles que le dividende doit être inférieur à 70 % du résultat net, et, pour le commerce de gros et les services aux entreprises, inférieur à 80 %.
Le respect de ce critère augmente de près de 25 % les chances de succès de l’opération