En 1999, dans un contexte de successions de crises financières, apparaît le G20, qui donne suite au G6 créé en 1975. Ce groupe représente alors les 20 plus grandes puissances mondiales dont les chefs d’Etats se réunissent régulièrement, afin de trouver des solutions aux problèmes économiques internationaux.
Dans le contexte actuel de la crise, notre économie est basée sur un modèle de croissance intensive, qui est aujourd’hui remise en cause. En effet, malgré une relance de l’économie, la crise est toujours présente et aucun pays ne peut l’endiguer seul. C’est pourquoi le G20 semble l’organe adapté à sa résolution, mais est-il réellement capable de proposer un renouvellement des modes de croissance ?
Pour répondre à cette problématique majeure, nous allons tout d’abord voir que le groupe est capable de répondre à cette requête, puis nous verrons quelles améliorations sont de même nécessaires pour palier la crise.

I- Le G20 semble être un organisme capable de trouver un nouveau mode de croissance
a. Sa puissance
Les pays du G20 représentent à eux seuls 80% du Produit Intérieur Brut et les deux tiers de la population mondiale, ce qui confère au groupe une puissance non négligeable et un pouvoir de décision important. C’est notamment pour cela que cet organisme est adapté pour traiter les grands problèmes et déséquilibres du système économique mondial.
Le G20 peut jouer un rôle majeur en matière de développement dans tous les pays, qu’ils soient développés ou en voie de développement.
Ainsi, il est légitime que le groupe se questionne sur les réponses qu’il pourrait apporter à la question du financement du développement international.
b. Ses compétences
Les sommets pourraient permettre de traiter les grands déséquilibres économiques mondiaux et selon Michel Aglietta, un professeur de l’université de Paris, si les pays membres en montrent la volonté, ils seraient en mesure de mener une véritable réflexion sur le renouvellement des modes de croissance.