Le gateau
• Après la découverte du recueil Gaspard de la Nuit d’Aloysius Bertrand, Baudelaire s’est aussi attelé au genre du poème en prose. Il écrivit Le Spleen de Paris publié en 1869 après sa mort. Avec Les Fleurs du Mal, il est considéré comme le précurseur de la poésie moderne.
• Le Gâteau se présente, poème en prose XV, se présente comme une narration même si le texte comporte dans sa 1ère partie des réflexions sur l’oubli du mal terrestre. Il s’agit manifestement d’une « chose vue ». Choses vues est le titre d’un ouvrage sous forme de journal, de V.Hugo, où l’écrivain a noté certaines scènes vues par lui, et significatives de son époque.
• A cause d’un simple morceau de pain, deux enfants miséreux se livrent une guerre fratricide pour apaiser leur faim. A travers ce récit, on devine que se développe une fable sur l’enfance misérable au XIX ème siècle. Etude I/ Le souvenir d’une ascension • Le poème en prose semble inspiré d’une « chose vue ».
• Le poète se remémore une marche. Après avoir gravi une montagne, il oublie le quotidien morose. 1/ La splendeur du paysage Le poète restitue la splendeur du paysage à travers un certains nombres de procédés de style :
• les hyperboles : « grandeur et noblesses irrésistibles », « noir de son immense profondeur », « enthousiasmante beauté » ;
• les comparaisons « l’ombre d’un nuage comme le manteau d’un géant aérien », « aussi vaste et aussi pure que la coupole du ciel », « légèreté égale à celle de l’atmosphère »
• Toutes ces expressions insistent sur l’oubli des réalités terrestres grâce à l’ascension de la montagne.
2/ L’élévation de l’âme
• parallèlement à l’ascension de la montagne s’opère une sorte de purification de l’âme.
• Le poète atteint