Le gitean

733 mots 3 pages
Grandissant non loin du quartier des Halles, Daniel perd son père à l’âge de quinze ans et doit, pour vivre, travailler aux Halles de Paris, où il décharge les légumes et les fromages. Attiré par la carrière musicale, il se produit le soir, après le travail, dans des cabarets de Montmartre ou de Saint-Germain-des-Prés en interprétant, accompagné d’un accordéoniste, des airs d’Aristide Bruant sur lesquels son accent « parigot » fait merveille.
Il décroche d'abord un poste d’employé aux stocks chez la maison de disques Barclay, mais ne le conserve pas longtemps : en 1966, le tout jeune stockiste abandonne son poste pour signer un contrat d’interprète, toujours chez le même éditeur. Mais les premières années de carrière de Daniel Guichard sont assez discrètes : il enregistre des disques à partir de 1967 (no 1, C’est parc’que j’suis né à Panam’, des reprises d'Aristide Bruant...) mais doit se contenter de chanter dans des petites salles ou des cabarets. Daniel Guichard s'est surtout révélé au début des années 1970 grâce à La tendresse.
1972 : L'Olympia[modifier]
En 1972, il monte pour la première fois sur la scène de l'Olympia. C'est cette année là, qu'il décroche ses premier gros succès avec les chansons La Tendresse et Faut pas pleurer comme ça, qui lui permettent de se positionner sur le créneau « viril-mais-charmeur » de Michel Sardou. La Tendresse, morceau écrit par Patricia Carli, était une chanson initialement prévue pour Mireille Mathieu, mais refusée par Johnny Stark, l’impresario de cette dernière : avec Daniel Guichard, la chanson connaît un destin d’exception, s’imposant comme l’un des standards du chanteur. La même année, il se produit à l’Olympia.
Il connaît par la suite une série de succès avec Faut pas pleurer comme ça (sur une musique de Christophe), Chanson pour Anna, composée par Pascal Danel et l'incontournable Mon vieux (1974), dédiée à son père mort lorsque Daniel avait 15 ans, et écrite avec Jean Ferrat pour la musique et Michelle Senlis qui

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