Le grand paris équipe castro denissof
Equipe Castro-Denissof.
Hormis les deux siècles carolingiens, Paris exerce son rôle de capitale depuis environ treize siècles. Cela implique aussi bien des avantages que des obstacles à surmonter. Dans ces conditions, les difficultés de l'urbanisation s’imposent irrémédiablement, à travers diverses thématiques qui sont autant de questionnements : mixité fonctionnelle, mixité sociale, construction de logements sociaux, d’équipements publics, mobilité de la population, sauvegarde du patrimoine architectural, habitats ancien et récent, espaces verts, approvisionnement en denrées… Sur le plan topographique, la croissance urbaine de Paris s'est déroulée avec une certaine régularité, à partir de l'île de la Cité. La ville s'est progressivement étendue, a investi les dents creuses et absorbé les anciens « bourgs » environnants. L'extension de Paris au cours des derniers siècles est assez bien connue grâce aux plans successifs qui ont été conservés. Pendant le Moyen Âge et les Temps modernes, la ville s'est étendue lentement et a gardé une forme plus ou moins circulaire. Cette croissance radiante est matérialisée par les anneaux concentriques des enceintes successives. Elle a en effet été contenue, dans une large mesure, par une série de murs, depuis l'enceinte de Philippe Auguste, au XIIIe siècle, jusqu'au mur des Fermiers généraux, au XVIIIe siècle. Au cours du XIXe siècle toutefois, la croissance spatiale devient beaucoup plus rapide et plus désordonnée. Avec l’avènement des rails, l’accroissement de Paris a pris un aspect tentaculaire. On constate dès lors le développement de la banlieue, notamment dans les vallées. Dans la seconde moitié du xxe siècle, les autoroutes et le réseau express régional d'Île-de-France (R.E.R.) ont eu pour conséquence une nouvelle impulsion à l'étalement de l'agglomération, surtout vers l'ouest et le sud. Celle-ci s'étend alors jusqu'à environ cinquante kilomètres du centre de Paris. A l’heure