Le libertinage érudit au 17ème siècle en rapport avec molière et son "dom juan"
Sommaire : 1- Présentation du courant de pensée qu’est le libertinage au 17ème. 2- Présentation des principaux « Libertins » du 17ème en rapport avec Molière et son « Dom Juan ». 3- Conclusion.
Qu’est-ce que le « libertinage » au XVIIème siècle ?
Le « libertinage érudit », apparu dans l’Europe centrale au 16ème siècle en Italie, mais déjà bien avant en Grèce en -300 avant J.-C. dans l’école philosophique d’Epicure, se base sur la philosophie matérialiste épicurienne qui prétend que la sagesse vient par la jouissance des vrais plaisirs de la vie, qu’aucun dieu ni entité quelconque n’existe et qu’il ne sert donc a rien d’avoir peur des menaces proférées par l’église pour soumettre le peuple et la cour au 16ème siècle et plus tard.
Les libertins, adepte du libertinage, sont donc différents du reste de la population, bien qu’ils essayaient, a cette époque, de cacher ces différences pour éviter de recevoir une des peines suivantes attribuées au libertins : la peine de mort, l’emprisonnement ou l’exil. Une des principales différences est qu’ils ne craignent pas les menaces proférées par l’église, ils ne se sentent donc pas obligés de suivre une vie sans vices et sans pêchés.
De plus, les libertins, sont en moyenne plus cultivés que le reste de la population, c’est d’ailleurs de ce fait qu’ils connaissent la philosophie épicurienne. On sait d’ailleurs que, plus tard, quelques lumières et, notamment, celui qui a inventé et publié la première encyclopédie (Denis Diderot, 1713-1784) faisaient parti de ce mouvement de libre-pensée qu’est le libertinage et que de ce nouveau mode de pensée sont apparues toutes les remises en questions sur la foi qui ont donné lieux au siècle des lumières.
En plus de ce côté intellectuel du libertin, il y a aussi bien évidemment la facette la plus connue du libertinage : l’abandon aux plaisirs charnels sans aucune retenue morale! En effet, l’identité première du libertin se