Le libertinage
Plan :
-introduction, étymologie au sens de libertinage.
Le terme libertin (du latin libertinus, « esclave qui vient d’être libéré », « affranchi ») comporte deux acceptions principales :
- Dans sa version d’origine, le libertin est celui qui remet en cause les dogmes établis, c’est un libre penseur (ou libertin d’esprit) dans la mesure où il est affranchi, en particulier, de la métaphysique et de l’éthique religieuse (exemple : Dom Juan de Molière).C’est le Libertin, ( Tartuffe de Molière) individu qui s'oppose aux croyances religieuses au nom d'un esprit rationaliste et qui dènonce l’hypocrisie de la religion. Le Personnage refuse de se soumettre à toute forme de contraintes imposées par la morale ou la religion. Le philosophe Gassendi en est le représentant type.
- Le deuxième sens se réfère au libertin de mœurs, c’est-à-dire celui qui s’adonne aux plaisirs charnels (voire à la sexualité de groupe) avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle et de la sensualité bourgeoise normale, mais aussi avec un certain raffinement cultivé. Au XVIIIème siècle, suit le Libertinage de mœurs, c’est un siècle où, alors que la mort et des romanciers encouragée par la libération des moeurs atteint le sommet de Louis XIV, devient un hymne à la séduction, à la vie des plaisirs, au problème du « mal » au coeur des esprits sensuels, à l'ivresse des débats philosophiques et du corps. Les romanciers écrivent des" romans libertins" pour mieux dénoncer les perversités morales, Sade lui, de la licence.
I) Le libertin penseur du XVIème siècle et du XVIIème siècle.
o Gassendi ( extrait) o Explication des libertins du XVIème XVIIème
2) Molière, l’interface entre deux visions du libertinage o Tartuffe o Dom Juan ( extrait)
3) le libertin du XVIIIème
o Sade : L’audace de l’expression
- Conclusion
Le sens du libertinage a beaucoup évolué en 3 siècles. Celui du XVIIIème est celui qui persiste