Le livre de ma mère, albert cohen
I. Un texte autobiographique :
- Définition de l’autobiographie de Philippe Lejeune
-Caractéristiques autobio : auteur = personnage principal = narrateur, récit rétrospectif, alternance passé et présent = activité autobiographique.
-L’auteur se remémore son passé, plus précisément, sa petite enfance.
II. L’image d’une enfance heureuse :
- Evocation de cette enfance qui occupe quasiment tout le texte ( ligne 1 à 19 )
- L’adjectif « petit » souvent présent qui donne une dimension attachance
- Deux longues phrases qui célèbrent l’enfance, avec des accumulations, + utilisation du pluriel qui renforce l’idée d’une déferlante de souvenir
- Enfance évoquée avec un vocabulaire mélioratif
- Enfance construite autour du foyer, de l’école, des fêtes, l’éveil des sens
III. Qui laisse entrevoir une part de nostalgie :
- Registre lyrique, en particulier l’apostrophe « O » qui exprime la douce mélancolie, en particulier dans la phrase « O tout ce que je n’aurais plus » : futur et négatif.
- Métaphore, image de ce qui ne se saisit pas « fumées, sons, enfouies » : l’enfance s’en est allée et ne peut se ressaisir sauf par le biais de l’écriture. Cela s’inscrit plus profondément dans le chiasme « fumées enfouies et dissoutes saisons » l’enfance est un paradis perdu.
IV. Une prise de conscience :
- La prise de conscience s’oppère ainsi brutalement , en deux phrases courtes composées sèchement, d’un sujet, d’un nom et d’un verbe conjugué au présent d’énonciation.
- L’image de la mort renforcée par l’image des rives. Cf : idée de passage d’un monde (celui des vivants) à un autre (celui des morts), référence à la mythologie, le passage du fleuve des enfers
- C’est une prise de conscience que rien ne dure, de la fragilité de la vie, de notre finitude qu’il semble vivre en écrivant « Ma mort approche » Cette phrase oppose les termes « mon passé » qui ouvre l’extrait et « ma mort » qui clos