Le livre est immortel
De nos jours, nous entendons de plus en plus souvent toute sorte de tournure par rapport aux livres et leur existence. Certains disent que le livre est immortel, des autres affirment sa mort, notamment Negroponte qui a déclaré la disparition du livre dans 5 ans. À la fois les deux extrêmes nous offrent des raisons frappantes et réfléchies au sujet alors qu’ils ne considèrent guère, ou ignorent peut-être, la logique de l’autre. Ma position ne prêche ni l’infini ni le néant du livre, mais la coexistence de ses formes multiples. Dans cette petite devoir, nous pencherons d’abord sur l’évolution du ‘livre’, puis nous traiterons le sujet de l’émergence du ‘livre’ numérique, et pour terminer nous discuterons le paradigme et sentiments qui lui sont attachés.
L’Académie Française définit le livre comme :
[l’]Assemblage de feuilles manuscrites ou imprimées destinées à être lues. Dans l'Antiquité et au Moyen Âge, suite de feuillets manuscrits réunis en une bande enroulée autour d'un cylindre, ou pliés et cousus en cahiers. À l'époque moderne, assemblage de feuilles de papier imprimées, formant un volume relié ou broché.
Pourtant que cette définition est en accord avec notre propre notion de ce qu’est un livre, elle nous montre aussi qu’autrefois le livre existait dans une forme différente. Si on rejet la représentation stéréotypé de la composition d’un livre, et ne prend que l’idée que ce dernier se définit par son but de communiquer d’information et d’exprimer des pensées avec l’aide d’un texte écrit, on pourrait dire que les premiers ‘livres’ étaient écrits sur des tablettes de pierre ou d’argile. Il est clair, de ce fait, que la mode de réalisation de l’expression écrite change corrélativement avec l’expansion du savoir et les progrès scientifiques. Par conséquence le ‘livre’ est toujours en train de transformer.
Depuis quelques années le livre physique paraît d’être ‘victime’ (j’utilise ce terme de