Le loup occupe 96.5% du territoire français en 1800, et 1% en 1923. 
Depuis 1992, le plus légendaire des prédateurs est de retour en France. Il réinvestit le pays par le sud, venant d’Italie. Nous comptons aujourd’hui une trentaine de loups en France.
Il est à l’origine de nombreuses polémiques. D’un côté, des bergers sont inquiets pour leur troupeau. De l’autre, des personnes défendent le loup et estiment que cet animal doit être protégé. Certains défendent le loup au nom des écologistes.
Le loup est un animal qui dépense beaucoup d’énergie et qui, pour produire cette énergie, a besoin de manger beaucoup. Il tue de nombreux animaux dont certains sont très fragiles. La prolifération du loup pourrait menacer de nombreuses espèces. Il y a donc un calcul faire : faut-il mettre en péril plusieurs espèces fragiles pour favoriser la prolifération d’un grand carnivore ? Un loup mange sans doute plusieurs kilos de viande par jour (dans cette viande, il peut y avoir des tétras lyre, des lagopèdes, des chamois, des cerfs, des mouflons…) ; ce qui a un impact très concret sur la faune. La disparition des grands carnivores a permis à de très nombreuses espèces herbivores de proliférer. Globalement, plus il y a d’espèces herbivores, plus la nature est paisible et harmonieuse. Les carnivores n’apportent que violence et angoisse. De nombreux écosystèmes ont trouvé leur équilibre sans le loup, et réintroduire le loup pourrait fortement impacter la richesse et la diversité de certains écosystèmes.

De plus, pour protéger leur troupeau des loups, les bergers se font aider de gros chiens (les patous) qui ont des réactions parfois violentes, qui peuvent mordre des êtres humains ou encore manger de petits chiots. Ces gros chiens rendent la montagne moins paisible, et sont une conséquence indirecte du retour du loup. Par ailleurs, certains défenseurs du loup prétendent que cet animal n’a jamais attaqué l’homme.