Le milieu social a-t-il une influence sur les pratiques sportives des adolescents depuis l’après-guerre en france ?
Les groupes sociaux n’envisagent pas la pratique sportive de la même façon. Il existe des « sports de classe ». En effet, ces activités représentent les sports pratiqués exclusivement par certaines classes. Une même activité physique peut correspondre à différentes pratiques selon les milieux, les classes sociales.
Tout d’abord, les contrastes entre les revenus se traduisent par la possession plus ou moins répandue de matériel sportif, et par sa qualité.
Prenons l’exemple du cyclisme. Il peut donner lieu à des pratiques ascétiques, ce qui contribue à un entraînement long et harassant. Ceci est plus explicite pour les classes appelées « populaires ». Il donne aussi lieu à des pratiques de découvertes de VTT, dans le cadre de randonnées et de cyclotourisme. C’est le cas pour les classes dites «supérieures ».
Ensuite, les sports les plus connus et les plus pratiqués sont rangés dans trois catégories distinctes : les classes supérieures, les classes moyennes et les classes populaires. Chaque activité sportive s’inscrit dans une de ces dernières.
Prenons l’exemple de quelques sports pratiqués par les classes supérieures. L’équitation et le tennis en font partie. Ceci est entre autre dû au coût du matériel.
La plongée et le parachutisme semblent plus rentrer dans la catégorie des classes moyennes. Le football et la boxe - notamment anglaise -, qui sont inclus dans les sports de classes populaires, selon l’INSEE.
En outre, le coût du matériel influence beaucoup le choix d’un sport. La licence est aussi à comptabiliser dans les dépenses. Son prix varie évidemment selon les sports, mais elle s’ajoute à l’équipement du sportif. En effet, pour l’équitation, elle évolue de 25 à 30€ selon le niveau, pour le rugby de 30 €, et pour le judo de 32 €.
Nous constatons ainsi que les prix ne sont pas très étendus. C’est donc le coût